عابرة سبيل Admin
عدد المساهمات : 247 تاريخ التسجيل : 08/07/2009
![Un illustre compagnon parmi les combattants d'Uhud Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | موضوع: Un illustre compagnon parmi les combattants d'Uhud الإثنين سبتمبر 03, 2012 10:18 pm | |
| Le Valeureux Abû Dujânah [...] Ayant revêtu une autre cotte de mailles, le Prophète saw prit une épée et, la brandissant, déclara : « Qui veut prendre cette épée, elle et son droit ? » 'Umar s'avança immédiatement pour s'en saisir, mais le Prophète, sallallâhu 3layhi wa sallam, se détourna de lui et répéta : « Qui veut prendre cette épée elle et son droit ? » Zubayr dit qu'il la voudrait mais, de nouveau, le Prophète, sallallâhu 3layhi wa sallam, se détourna et répéta sa question une troisième fois. « Quel est son droit, ô Envoyé de Dieu ? Demanda Abû Dujânah , un Khazrajite. - Son droit, répondit le Prophète, sallallâhu 3layhi wa sallam, est que tu t'en serves pour frapper l'ennemi jusqu'à ce que sa lame soit courbée. - Je la prendrai, elle en même temps que son droit », dit-il, et le Prophète sallallâhu 3alayhi wa sallam, la lui remit. Abû Dujânah était un guerrier valeureux dont le turban rouge était célèbre, au point que les Khazrajites l'avaient surnommé le turban de la mort. Lorsqu'il s'en ceignait la tête, comme il le faisait présentement en l'enroulant autour de son casque, chacun savait qu'il allait faire des ravages dans les rangs ennemis. Et nul ne pouvait à ce moment se tromper sur ses intentions en le voyant parader de long en large, l'épée à la main, entre les rangées de soldats. Le Prophète, sallallâhu 3layhi wa sallam, qui le regardait fit cette remarque : « Dieu déteste ce genre de fanfaronnade, sauf à un tel moment et en un tel lieu. »[...]Abû Dujânah était en train de se montrer à la hauteur de la réputation de son turban rouge. Zubayr fit plus tard cet aveu : « J'étais blessé en mon âme lorsque, ayant demandé à l'Envoyé de Dieu, sallallâhu 3alayhi wa sallam, de me remettre l'épée qu'il tenait en main, il s'était détourné de moi et l'avait donné à Abû Dujânah. Je me disais : je suis le fils de Safiyyah, la soeur de son père, et je suis un Quraysh ; c'est moi qui la lui ai demandé le premier et pourtant il l'a donnée à l'autre et m'a écarté. Par Dieu, il faut que je vois ce dont Abû Dujânah est capable ! Et c'est ainsi que je le suivis. » Et Zubayr de raconter ensuite comment Abû Dujânah tuait tous les ennemis qui passaient à sa portée avec autant de facilité qu'un moissonneur coupe les épis avec sa faucille, et comment lui-même finit par admettre que la décision du Prophète, sallallâhu 3alayhi wa sallam, était judicieuse et par se dire : « Dieu et son Envoyé savent mieux ! »In : Le Prophète Muhammad de Martin Lings. | |
|